P’TIT MARCEL


 


 

« P’tit Marcel ne doit rien savoir »
C’est par cette injonction du père que prend forme le grand mensonge, que naît le silence organisé que tous vont unanimement tisser autour du gamin de dix ans.


Tous ces silences vécus par Marcel comme un mensonge énorme et maladroit, il les accepte dans une sorte de naïveté encore plus jouée que la pseudo-sérénité des adultes. Mais sa voix hurle dans le silence auquel il se plie. A l’injonction du père répond ce cri : « Pourquoi tu ne me dis pas la vérité ? « 


« P’tit Marcel », c’est aussi la découverte par un enfant du « ne plus », du « jamais plus » de la mort. Jusque là insouciant, parce qu’ignorant du grand secret des adultes, Marcel, reçoit comme une gifle l’annonce de la mort prochaine de son frère. Dans une civilisation qui craint et nie la mort, et la fait reculer toujours plus loin, toujours plus tard, l’enfant doit seul en faire l’apprentissage.

 

Mort ici d’autant plus douloureuse qu’elle frappe un être jeune, brisé par le Sida.

Marcel, dans sa naïveté d’enfant, va apprendre la solitude de la douleur, et sa dignité; d’une certaine manière, il va rejeter en bloc les rites, les traditions, les conventions de la mort tout en la recevant dans sa vie comme une première initiation à la souffrance et surtout à l’inéluctable.


Amour de Marcel pour ses parents, ses frangins. Amour pour Léo qui ne verra pas grandir Marcel.
Lors de la dernière scène, toutes les clés de l’enfance de Marcel vont surgir : amour, chagrin, protection, maturité à venir, dans une perspective de force et d’émotion, ou l’enfant meurtri se rattache à son avenir comme à une porte toujours ouverte.


Didier PERRIER

 

 

DISTRIBUTION


 

Auteur : D’après Christophe HONORÉ
Adaptation et mise en scène : : Didier PERRIER
Interprétation : Chantal LAXENAIRE, Julien PERIGNON, Didier PERRIER

Scénographie et marionnettes : Pierre François LUCAS
Costumes : Jocelyne LUCAS
Composition musique : Nicole DESGRANGES
Lumière : François MARTINEAU
Assistanat mise en scène : Dominique BOUCHÉ
Régie : Adeline DUJARDIN
Dramaturgie et dossier pédagogique : Mariane JOURDAIN
Photographie et affiche : Brigitte POUGEOISE
Bande-son : Michel FUSIER

 

Co-réalisation :
Compagnies L’Échappée et Les Cailloux Sensibles


Co-production :
Conseil Régional de Picardie,
Conseil Général de l’Aisne,
Conseil Général de l’Oise,
Ville de Saint-Quentin,
Manufacture de Théâtre de Saint-Quentin


117 représentations.

 

 

 

PRESSE


 

 

« Le propos est grave et franc mais jamais accablant car ourlé de secrète tendresse… »

L’ Humanité

 

« Un spectacle qui aide à grandir… »

Radio France

 

“ »La meilleure création jeune public du Festival Avignon 2002…. »

’Radio Méditerranée

 

« Une histoire adaptée avec pudeur et gravité, sensibilité et tact. Un beau moment de théâtre… »

Agora – Pièces