A LA RECHERCHE DE JACQUES B.
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PRESENTATION
C’est un road-movie français, Un western
Un film de guerre
Un Apocalypse Now
Une plongée vers l’intérieur
La part sombre, l’inconnu
Tout ce qui fait aussi l’Homme
C’est un voyage au centre d’un pays,
Jusque’à s’y enfoncer de plus en plus et devenir ce pays C’est un road-movie physique et mental
Pour tâcher de comprendre cette part de notre humanité…
Quelle est notre propre barbarie ?
Pourquoi certains passent à l’acte ?
Comme le roman noir, le fait-divers dévoile la face cachée des choses, de la société, de l’être humain.
Nicolas Bonneau a choisi de retracer le parcours d’un tueur en série homonyme ; non pas pour en dresser un portrait complaisant, mais pour enquêter sur tout ce qu’il y a autour, les familles, les victimes, questionner la justice et la société.
Et aussi raconter une enquête, noire, burlesque et palpitante, celle du conteur roulant en Picardie sur les traces de Jacques B., et qui ne sait ce qu’il va découvrir.
NOTE D’INTENTION
Le parti pris de mise en scène d’A la recherche de Jacques B. repose sur une conviction : le théâtre est un des rares endroits où l’on peut regarder la peur sans céder à la fascination, éprouver le mystère sans en faire un spectacle morbide, chercher ensemble plutôt que de comprendre seul.
Avec ce spectacle, nous voulons dépasser le registre du simple fait divers ou du polar psychologique et interroger ce que cette figure de Jacques B. dit de nous, de notre rapport au pouvoir, à la violence.
Nous nous inscrivons dans une démarche à la fois esthétique et politique : faire apparaître la part d’ombre qui traverse l’humain.
A la recherche de Jacques B. interroge l’attraction collective pour la figure du « tueur en série » non pas comme un monstre extérieur mais comme miroir de nos propres zones d’ombre, une exploration de la part obscure de l’homme.
Dans cette pièce, Nicolas Bonneau ne résout pas mais il montre ce que le crime fait à ceux qui l’ont vécu : témoins, journalistes, enquêteurs, famille, société toute entière.
A travers eux, c’est la question de la responsabilité, de la mémoire et du regard qui est mise en jeu.
Didier PERRIER
DISTRIBUTION
LE FAIT DIVERS
Rebut de l’information le fait divers ne relève ni de l’actualité politique, ni même du fait de société.
Pourtant, il n’a cessé de frapper l’imagination des écrivains et de les inciter à écrire et à inventer.
C’est qu’il fait effraction de manière sensationnelle dans le réel et met soudain aux prises avec le mal ou avec l’extraordinaire.
Avec le fait divers, c’est un autre rapport au quotidien qui est rendu possible.
Nathalie Piégay-Gros
Écriture : Nicolas BONNEAU (éditions Paradox)
Mise en scène : Didier PERRIER
Interprétation & vidéo : Thibaut MAHIET
Scénographie : Alexandrine ROLLIN
Lumière : Jérôme BERTIN
Musique originale : Chantal LAXENAIRE
Régie : Louan GOUDAILLIER
Photographie : Amin TOULORS
Administration / Production : Laure STRAGIER
Chargée de diffusion : Marion SALLABERRY
Partenaires :
Région Hauts-de-France
DRAC Hauts-de-France
Département de l’Aisne
Ville de Saint-Quentin
Scène Europe
INSTANTS DE REPETITIONS
